Retraite complémentaire pour les personnels des centres auto : ce qu’il faut savoir


Comme toutes les entreprises, les centres auto adhèrent à des caisses de retraite complémentaire, en plus du régime de base. Ces caisses sont l’Agirc, pour les cadres, et l’Arrco, pour tous les salariés.

Le principe de la retraite complémentaire

Dans le secteur automobile, la CCNSA, ou Convention collective nationale des services de l’automobile, a désigné un organisme de référence pour gérer ce régime de prévoyance, en l’occurrence IRP Auto. C’est auprès de cette institution que les centres auto cotisent, à un rythme désormais mensuel si l’entreprise compte plus de neuf salariés (trimestriel pour les autres). Dans chaque entreprise et pour chaque salarié, les taux de cotisation, qu’il s’agisse de la part patronale ou de la part salariale, varient selon la tranche de rémunération (brute) et le régime. Le montant versé englobe également d’autres cotisations, la Garantie minimale de points (GMP) et l’Association pour la gestion du fonds de financement (APGF) pour tous les salariés, l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) et la Contribution exceptionnelle et temporaire (CET) pour les cadres. À partir de là, chaque salarié acquiert des points retraite, dont la valeur est actuellement de 1,2513€ pour l’Arrco et 0,4352€ pour l’Agirc.

Des simplifications pour les centres auto

Une gestion simplifiée est proposée aux entreprises de cette branche. Elles bénéficient en effet d’un guichet unique leur permettant de gérer dans le même temps les retraites complémentaires, mais aussi la protection sociale, la santé et tout ce qui touche à la prévoyance. À ce sujet, elles se voient également proposer des solutions complémentaires prenant en compte la prévention des risques dans l’entreprise. Il s’agit de l’épargne salariale et de l’épargne retraite collective, cette dernière permettant aux salariés des centres auto de percevoir un complément de salaire au moment de leur départ en retraite.