Le four à pain a une longue histoire derrière lui. On sait que nos ancêtres, dès la préhistoire, avaient imaginé des fours pour pouvoir y cuir des galettes de céréales sous la cendre. Néanmoins on était encore loin du four tel qu’on le conçoit. Voici la petite histoire du four à pain :
L’histoire du four à pain
Il est difficile de dater le premier four à pain. C’est dans l’Antiquité, en Egypte et au Proche-Orient que l’on a trouvé des fours de type « tandur », des types de fours qui sont d’ailleurs toujours utilisés au Pakistan. C’est à Pompéi que l’on a retrouvé ce qui se rapproche le plus de notre four à bois. L’éruption du Vésuve en 79 après J-C a conservé un Pristinum, la boulangerie de l’époque, avec son four. Et des fouilles ont mis à jour d’autres fours de ce type en Italie et en Grèce. Au Moyen-Age, c’est dans les propriétés seigneuriales que l’on trouve les fours à bois qui servaient à lever le pain. L’utilisation de ces fours était soumise à un impôt. Ce n’est que lors de la Révolution que chaque individu aura la possibilité d’avoir son four à pain personnel.
Le four à pain, de l’époque moderne à nos jours
Dès la fin du XIXème siècle avec la révolution industrielle, les fours à pain ont été remplacés par des équipements de plus grande dimension. Les boulangeries professionnelles avaient besoin de plus de place et de fonctionnalité pour répondre à la demande grandissante. Aujourd’hui les nouvelles technologies donnent vie à des fours high-tech. Mais le four à pain n’a pas dit son dernier mot et on le retrouve dans bon nombre de boulangeries et de pizzerias qui veulent préserver la tradition et donner à leurs produits cette saveur particulière. Il est d’ailleurs un argument majeur dans la vente de boulangerie. Qu’il soit traditionnel ou technologique, le four à pain est en effet un atout qui va motiver l’achat d’une boulangerie ou non.