Une entreprise industrielle fera des économies d’énergie et de réductions des coûts grâce à la récupération de la chaleur fatale produite sur son site. Effectivement, cette énergie thermique peut être valorisée de diverses manières. En outre, l’instauration de technologies de récupération de chaleur s’avère éligible aux Certificats d’Économies d’Énergie ou CEE ainsi qu’au Fonds Chaleur. Nous vous invitons à lire cet article pour trouver la définition de la chaleur fatale, les techniques pour la récupérer et les avantages de la récupération de la chaleur.
La chaleur fatale : c’est quoi ?
Voici la définition de la chaleur fatale. Il s’agit d’une chaleur auxiliaire essentielle au processus de production qui n’est ni récupérée ni valorisée. Elle se présente sous plusieurs formes : liquide (les eaux de refroidissement), gazeux (air conditionné, buée, air chaud ou froid, etc.), ou diffus (refroidissement naturel des produits et chaleur rayonnée).
Elle est issue des sites de production, notamment des centrales nucléaires, de la totalité de production industrielle, ainsi que des bâtiments tertiaires qui utilisent une grande quantité d’énergie et qui diffusent beaucoup de chaleur fatale. Cela inclut les hôpitaux, les réseaux de transport en lieu fermé ou les sites d’élimination comme les unités de traitement thermique des déchets.
Aussi connue sous le nom de chaleur perdue, la chaleur fatale s’avère une source d’énergie récupérable. Elle est générée par divers types de process ou d’utilités. Cela concerne la fabrication de froid, la cuisson, le séchage ou l’emploi d’air comprimé. Plusieurs secteurs industriels sont en effet impliqués et pourraient instaurer des systèmes pour récupérer cette chaleur perdue.
Les méthodes pour récupérer la chaleur fatale
Après avoir vu la définition de la chaleur fatale, découvrez maintenant les techniques afin de la récupérer.
Les procédés industriels peuvent être mélangés entre eux, c’est-à-dire que la chaleur récupérée dans un procédé peut approvisionner un autre. Ils peuvent aussi servir de source de chaleur pour un secteur tertiaire, résidentiel ou pour un bassin d’activité industrielle.
L’échangeur thermique constitue une bonne option pour la récupération de cette énergie en la transférant d’un fluide vers un autre. Il aide à rassembler l’énergie avant que celle-ci ne soit expulsée (par exemple : dans l’eau ou dans l’air) et à apparenter énergie et respect réglementaire. L’emploi de ce dispositif participe donc à la réutilisation de l’énergie plutôt qu’à sa perte.
Il est également possible de valoriser la chaleur fatale et de la récupérer grâce aux réseaux de chaleur. Via l’échangeur thermique, la chaleur peut être transmise à d’autres fluides, procédés ou stockages avec un changement potentiel de support énergétique et à de différents niveaux de température. Il y a les rejets basse température, comprise entre 30 et 100°C (industrie agroalimentaire, papier, ou chimie), les rejets moyenne température, de 100 à 200°C et les rejets haute température, entre 200 et plus de 500°C (métallurgie, etc.). Le réseau de chaleur de récupération émane du niveau du site où est créée la chaleur fatale, comme l’unité de valorisation énergétique.
Les avantages de la récupération de la chaleur fatale
La récupération de la chaleur fatale renferme un atout économique. Elle permet aux entreprises de diminuer ses consommations d’énergie ainsi que ses factures. La réutilisation de la chaleur perdue pour d’autres besoins en chaleur, en froid ou en électricité optimise le bilan carbone et favorise leur trajectoire de décarbonation. Elle offre un certain confort aux occupants, par exemple en contrôlant les points chauds.
Récupérer la chaleur fatale sert aussi à prévenir la réglementation et à jouir des aides et de nombreuses solutions de financement, comme la Prime Énergie CEE ou l’Ademe (Fonds Chaleur).
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